Photo : S. Mantey/L’Équipe – Interview : Maxime Raulin / L’Équipe
Discret dans les médias depuis le début de saison, le demi d’ouverture international s’est confié à « L’Équipe » à l’approche de son retour en équipe de France après dix-huit mois d’absence.
La semaine passée, Romain Ntamack était en congé. Le jeudi 19 décembre, avant de se rendre au Centre hospitalier universitaire de Toulouse partager un moment avec des enfants malades, le demi d’ouverture du Stade Toulousain (25 ans) s’est livré autour d’un déjeuner, en compagnie de deux membres de SD Management, la société qui l’accompagne dans la gestion de sa carrière.
Souriant et décontracté, l’international tricolore (37 sélections) s’est également prêté avec application au petit jeu de la séance photo, durant laquelle la météo s’est montrée capricieuse, entre éclaircies et averses. Pendant plus d’une heure, le jeune papa a notamment exprimé son impatience de retrouver l’équipe de France, mais aussi sa soif de trophées, sans oublier d’évoquer son statut et les fortes attentes à son poste.
« Je serai comme un gamin qui monte à Marcoussis »
« Commençons par une devinette, sans pression. Si on vous dit 495, à quoi pensez-vous ?
Le nombre de jours depuis mon dernier match en équipe de France.
Exactement. C’était le 12 août 2023, face à l’Écosse. Ça vous parait loin ?
Oui, ça commence à faire un peu long (il sourit). Très long même. J’avais coché la tournée de novembre cette année comme objectif de mon début de saison. Me blesser à quinze jours du rassemblement m’a mis un coup derrière la tête (il s’est blessé au mollet droit le 12 octobre face à Clermont). C’était même un coup d’arrêt. Je me sentais très bien. J’avais hâte de retrouver les Bleus. Les regarder à nouveau à la télévision m’a pesé.
« Loin des yeux, loin du coeur »…
(Il coupe.) Je suis resté proche de l’équipe de France. J’ai gardé contact avec les joueurs, dont beaucoup de Toulousains forcément, mais aussi avec certains membres du staff, qui ont pris de mes nouvelles régulièrement. J’ai souhaité garder un lien de proximité. Mais quand vous n’y êtes pas physiquement, la donne est différente. J’ai donc coché le prochain Tournoi comme objectif prioritaire.
Souriant et décontracté, l’international tricolore (37 sélections) s’est également prêté avec application au petit jeu de la séance photo, durant laquelle la météo s’est montrée capricieuse, entre éclaircies et averses. Pendant plus d’une heure, le jeune papa a notamment exprimé son impatience de retrouver l’équipe de France, mais aussi sa soif de trophées, sans oublier d’évoquer son statut et les fortes attentes à son poste.