Après quatre saisons à Clermont, pourquoi avez-vous décidé de revenir à Bayonne, cet été ?
Est-ce uniquement le choix du cœur ?
Non. J’ai 23 ans, je ne suis pas à 35 ans, en fin de carrière, avec l’opportunité de venir finir ma carrière. J’ai encore faim de jouer, de gagner, donc je suis aussi venu ici parce que le club répondait à mes ambitions rugbystiques. Il a fait peau neuve, n’ambitionne pas les mêmes choses qu’il y a quatre ans, a fait un certain recrutement. L’engouement et le rugby sont mieux. C’est un choix à la fois du cœur et sportif.
En 2019, au moment de votre départ, Philippe Tayeb disait que c’était prématuré de partir à 18 ans. Alors ?
Il aurait pu avoir raison comme tort, c’était à un instant T. Aujourd’hui, je ne trouve pas que c’était prématuré, vu comment s’est passée mon aventure à Clermont, mais ça aurait pu se dérouler autrement. J’ai fait entre 60 et 70 matchs avec les professionnels. Je suis content de mon parcours là-bas. Un peu moins de la façon dont ça s’est terminé, mais c’est la vie d’un rugbyman. Je ne regrette pas du tout mon choix et si c’était à refaire, peut-être que je le referais, vu que ça s’est bien passé là-bas, et qu’aujourd’hui je suis là… Le film est sympa.