Le joueur de 21 ans est en train de faire son trou au sein de la troisième ligne du SUA et enchaîne les titularisations. Un rêve de gosse pour Valentin Gayraud, qui a grandi à Armandie.
« Depuis tout petit je suis supporter d’Agen, j’y suis né, mon père y a joué. » Gamin de Pont-du-Casse, à moins de sept kilomètres de la préfecture du Lot-et-Garonne, Valentin Gayraud a grandi avec le SUA. « Depuis que je suis jeune, je vais voir les matchs avec mon père ou des amis. J’ai toujours traîné autour du stade pour aller voir les pros », continue-t-il. Vous l’aurez compris, fouler la pelouse du stade Alfred-Armandie avec le maillot bleu et blanc sur les épaules est comme un rêve pour le troisième ligne qui a compté six feuilles de match la saison passée, et qui en a déjà eu sept cette année.
« Mon plus grand souvenir, c’est quand les joueurs faisaient le tour du stade, avance-t-il. Cela me mettait des frissons quand on les applaudissait et je ne rêvais que d’une chose : être sur le terrain. Je suis arrivé en minimes au SUA. J’ai aussi été ramasseur de balles. C’était trop bien ! Quand tu es gamin, tu vois les joueurs de plus près, tu leur donnes les ballons. Tu as des étoiles dans les yeux. » Un joueur en particulier qui l’a marqué ? Jean Monribot, passé à Agen entre 2005 et 2013. Un troisième ligne aile formé au club et lancé jeune dans le grand bain, cela ne vous rappelle pas quelqu’un ?
Tel père, tel fils
Joueur mais aussi supporter du SUA, Valentin Gayraud s’est retrouvé à partager le vestiaire avec des joueurs qu’il applaudissait depuis les tribunes il y a peu, comme Mathieu Lamoulie : « Je le voyais jouer et maintenant j’évolue avec lui. J’ai un grand respect pour ce joueur-là. Les anciens parlent beaucoup aux jeunes. Ils nous ont très bien accueillis. »